| Titre : |
La Monnaie : Chronique architecturale de 1696 à nos jours |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Eric Cabris, Auteur ; Johan Jacobs, Auteur |
| Editeur : |
Bruxelles : Racine |
| Année de publication : |
1996 |
| Importance : |
205p. |
| Format : |
33cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-87386-070-7 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
Histoire de la musique
Histoire de la musique:Histoire de la diffusion musicale
Histoire de la musique:Opéra:Histoire de l'opéra
|
| Index. décimale : |
780.95 Histoire de la diffusion musicale |
| Note de contenu : |
C’est en 1697 qu’était posée la première pi erre du Théâtre de la Monnaie. L'aventure artistique tricentenaire de notre Maison, ses grandeurs et ses vicissitudes, nous en retrouvons l’écho dans les murs, les couloirs, les bureaux, les foyers et la salle de la Monnaie d’aujourd’hui.
Ce qui frappera d’emblée le visiteur ou le lecteur de ce livre, c’est la diversité des styles architecturaux et décoratifs que les époques successives nous ont laissés: si le théâtre de 1700 ne peut plus être évoqué qu’en imagination, les fondations et les murs externes de la Monnaie d’aujourd’hui ont connu le régime hollandais et la révolution de 1830, le fronton a été épargné par l’incendie de 1855, la salle est à peu de chose près celle de Poelaert, et l’on trouvera aux détours de la visite de superbes témoignages du néoclassicisme, du symbolisme ou du post-modernisme.
Une maison d’opéra est un lieu qui crée, qui vit, qui se transforme, qui se souvient, qui porte les traces des blessures du temps et des utopies renouvelées. Comme une œuvre d’art, une maison d’opéra est faite pour rêver et pour faire rêver, pour déplacer le réel, le réinventer, le sublimer, le transcender.
Mais un théâtre est aussi le lieu d’une intense vie culturelle et sociale, dans tous les sens du terme. C’est dans ces murs que le peuple de Bruxelles se retrouvait pour applaudir les plus grands artistes locaux et étrangers, pour danser et parler, pour résister aux occupations et aux souffrances de la guerre, pour fêter les grands événements et les libérations. C’est ici que le destin d’une Nation s’est affirmé en un siècle où l’art se faisait naturellement le chantre de l’émancipation nationale et sociale.
Mais surtout, c’est ici que vous pourrez sentir battre le cœur de l’Europe, bien avant la naissance des Institutions de l’Union Européenne: à travers la multiplicité des langues et des répertoires, grâce à la présence et à la générosité de Maria Malibran et Maria Sasse, Maria Callas et Caruso, Richard Wagner et Jules Massenet, Alban Berg et Serge Prokofief, Wieland Wagner, Maurice Béjart, Sir John Pritchard, José van Dam, et tant d’autres dont la voix et le rayonnement ont imprégné les cœurs et les murs.
Puisse ce livre remarquablement documenté d’Eric Cabris contribuer à une meilleure connaissance de ce patrimoine prestigieux. Et souvenons-nous de cette phrase d’Adorno: «Ce qui est en cause, ce n’est pas la conservation du passé, mais la réalisation des espoirs du passé». |
| Permalink : |
https://biblio.imep.be/index.php?lvl=notice_display&id=11067 |
La Monnaie : Chronique architecturale de 1696 à nos jours [texte imprimé] / Eric Cabris, Auteur ; Johan Jacobs, Auteur . - Bruxelles : Racine, 1996 . - 205p. ; 33cm. ISBN : 978-2-87386-070-7 Langues : Français ( fre)
| Catégories : |
Histoire de la musique
Histoire de la musique:Histoire de la diffusion musicale
Histoire de la musique:Opéra:Histoire de l'opéra
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| Index. décimale : |
780.95 Histoire de la diffusion musicale |
| Note de contenu : |
C’est en 1697 qu’était posée la première pi erre du Théâtre de la Monnaie. L'aventure artistique tricentenaire de notre Maison, ses grandeurs et ses vicissitudes, nous en retrouvons l’écho dans les murs, les couloirs, les bureaux, les foyers et la salle de la Monnaie d’aujourd’hui.
Ce qui frappera d’emblée le visiteur ou le lecteur de ce livre, c’est la diversité des styles architecturaux et décoratifs que les époques successives nous ont laissés: si le théâtre de 1700 ne peut plus être évoqué qu’en imagination, les fondations et les murs externes de la Monnaie d’aujourd’hui ont connu le régime hollandais et la révolution de 1830, le fronton a été épargné par l’incendie de 1855, la salle est à peu de chose près celle de Poelaert, et l’on trouvera aux détours de la visite de superbes témoignages du néoclassicisme, du symbolisme ou du post-modernisme.
Une maison d’opéra est un lieu qui crée, qui vit, qui se transforme, qui se souvient, qui porte les traces des blessures du temps et des utopies renouvelées. Comme une œuvre d’art, une maison d’opéra est faite pour rêver et pour faire rêver, pour déplacer le réel, le réinventer, le sublimer, le transcender.
Mais un théâtre est aussi le lieu d’une intense vie culturelle et sociale, dans tous les sens du terme. C’est dans ces murs que le peuple de Bruxelles se retrouvait pour applaudir les plus grands artistes locaux et étrangers, pour danser et parler, pour résister aux occupations et aux souffrances de la guerre, pour fêter les grands événements et les libérations. C’est ici que le destin d’une Nation s’est affirmé en un siècle où l’art se faisait naturellement le chantre de l’émancipation nationale et sociale.
Mais surtout, c’est ici que vous pourrez sentir battre le cœur de l’Europe, bien avant la naissance des Institutions de l’Union Européenne: à travers la multiplicité des langues et des répertoires, grâce à la présence et à la générosité de Maria Malibran et Maria Sasse, Maria Callas et Caruso, Richard Wagner et Jules Massenet, Alban Berg et Serge Prokofief, Wieland Wagner, Maurice Béjart, Sir John Pritchard, José van Dam, et tant d’autres dont la voix et le rayonnement ont imprégné les cœurs et les murs.
Puisse ce livre remarquablement documenté d’Eric Cabris contribuer à une meilleure connaissance de ce patrimoine prestigieux. Et souvenons-nous de cette phrase d’Adorno: «Ce qui est en cause, ce n’est pas la conservation du passé, mais la réalisation des espoirs du passé». |
| Permalink : |
https://biblio.imep.be/index.php?lvl=notice_display&id=11067 |
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