| Titre : |
Ecrits sur la musique |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Ernst Theodor Amadeus Hoffmann (1776-1822), Auteur ; Alain Montandon (1945-....), Éditeur scientifique ; Brigitte Hébert, Traducteur |
| Editeur : |
Lausanne : l'Âge d'homme |
| Année de publication : |
1985 |
| Importance : |
195 p. |
| Présentation : |
musique, portrait à la couv. |
| Format : |
23 cm |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
Analyse musicale
Esthétique musicale
Musicologie
Philosophie de la musique
Sociologie
|
| Index. décimale : |
780.1 Philosophie, esthétique, critique musicale, sociologie, pratiques musicales |
| Résumé : |
Il y a une manière de parler de la musique qui satisfait l'initié sans être incompréhensible au profane », écrit Ernst Theodor Amadeus Hoffmann (1776-1822), qui ajoute qu'aucun art, et moins que tous la musique, ne souffre de pédantisme. Le musicien Hoffmann était également, outre le génial créateur des Fantaisies à la manière de Callot, des Kreisleriana et des Frères Sérapion, un critique musical de première importance, dont les articles firent date dans l'histoire de la musicologie. A l'aurore du romantisme musical, celui qui avait changé son troisième prénom pour celui d'Amadeus en Hommage à Mozart, était un vrai musicien, chef d'orchestre, compositeur, un créateur authentique dont l'opéra Ondine, représenté en 1816 à Berlin, fut un des plus grands succès et dont les œuvres commencent à être mieux connues aujourd'hui grâce à de récents enregistrements. L'intérêt des comptes-rendus musicaux du créateur du célèbre Kreisler, personnage éminemment mythique de l'artiste romantique, est multiple. Ce sont non seulement des documents irremplaçables de la vie musicale d'une époque, ils contiennent non seulement un exposé précieux des idées romantiques sur la musique, mais ce sont également des analyses précises, faites par un homme de l'art, critiques judicieuses, pittoresques, pleines d'humour et d'enthousiasme, riches de rêves et d'imagination, qui offrent de Palestrina à Spontini, de Gluck à Mozart, de Reichardt à Méhul, de Bach à Beethoven (dont il fut l'un des premiers à reconnaître et à révéler le génie), de multiples invitations à pénétrer concrètement les secrets de l'harmonie qui ouvrent les portes d'ivoire du royaume enchanté de l'écriture musicale. Traduites pour la première fois en langue française, ces critiques permettront au lecteur de retrouver tous les registres de l'écrivain romantique, son penchant pour le trait satirique et la caricature dans l'évocation du diablotin anti-musical qui hante certaines salles de concert, du prétentieux chanteur Fischer réglant les applaudissements du public ou du musicien Tétulov Pripope qui fait naître sous ses doigts effleurant l'harmonica de verre des sons célestes à faire s'effondrer en hurlant lamentablement les personnes de son entourage ; mais également et surtout le vrai idéal du romantisme allemand qui trouve dans la musique « dont l'infini seul est l'objet » une indicible nostalgie et le pouvoir magique d'éveiller images et émotions de l'âge d'or.
Alain Montandon. |
| Permalink : |
https://biblio.imep.be/index.php?lvl=notice_display&id=5388 |
Ecrits sur la musique [texte imprimé] / Ernst Theodor Amadeus Hoffmann (1776-1822), Auteur ; Alain Montandon (1945-....), Éditeur scientifique ; Brigitte Hébert, Traducteur . - Lausanne : l'Âge d'homme, 1985 . - 195 p. : musique, portrait à la couv. ; 23 cm. Langues : Français ( fre)
| Catégories : |
Analyse musicale
Esthétique musicale
Musicologie
Philosophie de la musique
Sociologie
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| Index. décimale : |
780.1 Philosophie, esthétique, critique musicale, sociologie, pratiques musicales |
| Résumé : |
Il y a une manière de parler de la musique qui satisfait l'initié sans être incompréhensible au profane », écrit Ernst Theodor Amadeus Hoffmann (1776-1822), qui ajoute qu'aucun art, et moins que tous la musique, ne souffre de pédantisme. Le musicien Hoffmann était également, outre le génial créateur des Fantaisies à la manière de Callot, des Kreisleriana et des Frères Sérapion, un critique musical de première importance, dont les articles firent date dans l'histoire de la musicologie. A l'aurore du romantisme musical, celui qui avait changé son troisième prénom pour celui d'Amadeus en Hommage à Mozart, était un vrai musicien, chef d'orchestre, compositeur, un créateur authentique dont l'opéra Ondine, représenté en 1816 à Berlin, fut un des plus grands succès et dont les œuvres commencent à être mieux connues aujourd'hui grâce à de récents enregistrements. L'intérêt des comptes-rendus musicaux du créateur du célèbre Kreisler, personnage éminemment mythique de l'artiste romantique, est multiple. Ce sont non seulement des documents irremplaçables de la vie musicale d'une époque, ils contiennent non seulement un exposé précieux des idées romantiques sur la musique, mais ce sont également des analyses précises, faites par un homme de l'art, critiques judicieuses, pittoresques, pleines d'humour et d'enthousiasme, riches de rêves et d'imagination, qui offrent de Palestrina à Spontini, de Gluck à Mozart, de Reichardt à Méhul, de Bach à Beethoven (dont il fut l'un des premiers à reconnaître et à révéler le génie), de multiples invitations à pénétrer concrètement les secrets de l'harmonie qui ouvrent les portes d'ivoire du royaume enchanté de l'écriture musicale. Traduites pour la première fois en langue française, ces critiques permettront au lecteur de retrouver tous les registres de l'écrivain romantique, son penchant pour le trait satirique et la caricature dans l'évocation du diablotin anti-musical qui hante certaines salles de concert, du prétentieux chanteur Fischer réglant les applaudissements du public ou du musicien Tétulov Pripope qui fait naître sous ses doigts effleurant l'harmonica de verre des sons célestes à faire s'effondrer en hurlant lamentablement les personnes de son entourage ; mais également et surtout le vrai idéal du romantisme allemand qui trouve dans la musique « dont l'infini seul est l'objet » une indicible nostalgie et le pouvoir magique d'éveiller images et émotions de l'âge d'or.
Alain Montandon. |
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